Prêles
Voici quelques variétés de prêles (Equisetum sp.) cultivées à la pépinière.
Ces plantes, parmi les plus archaïques, seules représentantes de la famille des equisetaceae, n'ont quasiment pas évolué depuis la nuit des temps.
A l'époque des dinosaures, elles mesuraient plusieurs mètres de haut (il en reste certaines variétés tropicales atteignant 4 m!) et leur servaient de nourriture.
Ormis leurs qualités esthétiques très graphiques, elles ont un certain nombre de vertus médicinales ou autres. Elles sont reminéralisantes (comme la consoude ou l'ortie, très déconseillées aux personnes ayant des problèmes reinaux), les décoctions servent au jardin de fongicide et d'insectifuge, et elles participent à l'épuration des eaux et aident au maintien des berges. On peut aussi signaler leur emploi de plus en plus fréquent dans les bouquets, leur forme et leur tenue en vase étant sans faille. Notons aussi l'emploi d'Equisetum hyemale (la prêle d'hiver, endémique en France) par les doreurs qui apprécient ses vertus abrasives douces pour la préparation des objets à recouvrir de feuilles d'or...
Equisetum japonicum, et ses pousses tendres du printemps
En guise d'inflorescence, elles présentent au printemps ou en été selon les espèces un épi sporifère arrondi, grisâtre à brun-noir.
Préférant les terrains neutres à acides (surtout Equisetum japonicum) elles ont tendance à se développer à outrance dans un biotope favorable (pieds dans l'eau ou terrain frais à humide, léger de préférence). Elles sont généralement très rustiques et supportent sans encombre de passer une partie de l'hiver prises dans la glace.
E. fluviatile, la prêle des cours d'eau.
Au printemps, ses pousses sont très colorées, brun-orangé et vertes en
alternance, avec quelques inflorescences au bout de certaines tiges. Elle pousse naturellement sur les berges humides des rivières.
Equisetum hyemale, la "prêle d'hiver", plus grosse et peu exigeante.
Elle se différencie de E. japonicum principalement par sa couleur, vert plus soutenu, et sa persistance hivernale plus marquée, même lors de fortes gelées.
Equisetum camtschatcense, encore plus grande (plus d'1.50m dans un sol frais et léger, neutre à acide, pas nécessairement humide), qui, comme E. americanus - qui lui ressemble énormément - fait des merveilles en vases ou potées,
placées de chaque côté d'une entrée par exemple.
E. americanus, et son exubérant développement
E. variegatum (pas plus panaché que moi), une petite variété (environ 25/30 cm)bien structurée, érigée.
Et la plus petite d'entre toutes
Equisetum scirpoides, la prêle faux-scirpe, aux chaumes très fins. Elle pousse à l'état naturel dans les tourbières et les marais d'Amérique du Nord, et passe l'hiver pris dans la glace. c'est aussi l'une de celles qui accepte le mieux la submersion, jusqu'à plus de 10 cm de profondeur (testée à -30 cm avec succès à la pépinière).
Equisetum scirpoides en hiver
Vente de prêles en ligne
Ces plantes, parmi les plus archaïques, seules représentantes de la famille des equisetaceae, n'ont quasiment pas évolué depuis la nuit des temps.
A l'époque des dinosaures, elles mesuraient plusieurs mètres de haut (il en reste certaines variétés tropicales atteignant 4 m!) et leur servaient de nourriture.
Ormis leurs qualités esthétiques très graphiques, elles ont un certain nombre de vertus médicinales ou autres. Elles sont reminéralisantes (comme la consoude ou l'ortie, très déconseillées aux personnes ayant des problèmes reinaux), les décoctions servent au jardin de fongicide et d'insectifuge, et elles participent à l'épuration des eaux et aident au maintien des berges. On peut aussi signaler leur emploi de plus en plus fréquent dans les bouquets, leur forme et leur tenue en vase étant sans faille. Notons aussi l'emploi d'Equisetum hyemale (la prêle d'hiver, endémique en France) par les doreurs qui apprécient ses vertus abrasives douces pour la préparation des objets à recouvrir de feuilles d'or...
Equisetum japonicum, et ses pousses tendres du printemps
En guise d'inflorescence, elles présentent au printemps ou en été selon les espèces un épi sporifère arrondi, grisâtre à brun-noir.
Préférant les terrains neutres à acides (surtout Equisetum japonicum) elles ont tendance à se développer à outrance dans un biotope favorable (pieds dans l'eau ou terrain frais à humide, léger de préférence). Elles sont généralement très rustiques et supportent sans encombre de passer une partie de l'hiver prises dans la glace.
E. fluviatile, la prêle des cours d'eau.
Au printemps, ses pousses sont très colorées, brun-orangé et vertes en
alternance, avec quelques inflorescences au bout de certaines tiges. Elle pousse naturellement sur les berges humides des rivières.
Equisetum hyemale, la "prêle d'hiver", plus grosse et peu exigeante.
Elle se différencie de E. japonicum principalement par sa couleur, vert plus soutenu, et sa persistance hivernale plus marquée, même lors de fortes gelées.
Equisetum camtschatcense, encore plus grande (plus d'1.50m dans un sol frais et léger, neutre à acide, pas nécessairement humide), qui, comme E. americanus - qui lui ressemble énormément - fait des merveilles en vases ou potées,
placées de chaque côté d'une entrée par exemple.
E. americanus, et son exubérant développement
E. variegatum (pas plus panaché que moi), une petite variété (environ 25/30 cm)bien structurée, érigée.
Et la plus petite d'entre toutes
Equisetum scirpoides, la prêle faux-scirpe, aux chaumes très fins. Elle pousse à l'état naturel dans les tourbières et les marais d'Amérique du Nord, et passe l'hiver pris dans la glace. c'est aussi l'une de celles qui accepte le mieux la submersion, jusqu'à plus de 10 cm de profondeur (testée à -30 cm avec succès à la pépinière).
Equisetum scirpoides en hiver
Vente de prêles en ligne
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