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Journal de début mai- biodynamie amie

Publié le par le père Lenoir

Journal de début mai- biodynamie amie

Cette année encore, je m'émerveille de l'explosion de la végétation, qui me régale à chaque instant dès que je fais quelques pas dans la pépinière, où tous travaillent d'arrache-pied malgré les aléas pour que la production soit toujours de même qualité.

Pour être tout à fait franc, je trouve même qu'elle s'améliore!

Le plus troublant, est qu'elle s'améliore notamment parce que, après avoir rejeté depuis le début les traitements chimiques, j'en suis même venu à éliminer la plupart des traitements bio, et que désormais la corne a remplacé toute autre forme de fertilisation dans la majeure partie de la production. Les premiers tests sur les nymphéas auront lieu cette année pour voir si nous pouvons réellement nous affranchir des engrais pelliculés (le type le moins polluant d'entre tous -y compris les bio!- dès lors qu'on est dans l'eau).

Nous désherbons dans les pots, bien évidemment, mais avec un seuil de tolérance différent, et laissons les hépatiques (cousines des mousses et des algues) se développer à la surface de certains pots pour nous servir de paillage.

Nous exploitons un second site -qui sera l'unique dans les prochaines années- où les conditions sont encore plus dures que sur celui de départ, à St Romain-le-Preux. Micro-climat particulier, à seulement 5km: 2 à 3°C de différence en hiver, battu par les vents, des précipitations plus fortes, un froid plus intense et plus prolongé. Nombre de pieds-mères y ont été installés en pleine terre, dans le jardin que l'on a appelé Le Flérial; les plantes y sont éprouvées et parfois sélectionnées au sein d'une même essence pour n'en garder que les plus solides.

Il s'ensuit de ces "techniques" un développement de la plante cultivée sans commune mesure avec ce qui est produit de façon traditionnelle: l'enracinement est d'une très grande qualité, même quand il n'est pas très abondant, les pousses sont saines et bien solides et, bien entendu, les plantes sont particulièrement résistantes.

En bref, comme toujours, "si ces plantes tiennent chez nous, il y a fort à parier qu'elles tiendront chez vous!"

Petites séries, ou plutôt petits lots dispersés en plusieurs endroits pour limiter les problèmes de maladies et de parasites. En multipliant les variétés sur une petite superficie, on réduit considérablement le risque de pullulation de ravageurs spécifiques.

Petites séries, ou plutôt petits lots dispersés en plusieurs endroits pour limiter les problèmes de maladies et de parasites. En multipliant les variétés sur une petite superficie, on réduit considérablement le risque de pullulation de ravageurs spécifiques.

La série d'Hémérocalles du Flérial, endurcis depuis plus d'un an. Une fois mis en terre, ils donnent systématiquement le meilleur d'eux-même.

La série d'Hémérocalles du Flérial, endurcis depuis plus d'un an. Une fois mis en terre, ils donnent systématiquement le meilleur d'eux-même.

Les pieds-mères de Linaigrette (Eriophorum angustifolium). Si nous les produisons surtout par division des sujets de l'année précédente, ce massif nous sert à renouveler périodiquement les souches produites. Inutile de préciser que c'est du costaud!

Les pieds-mères de Linaigrette (Eriophorum angustifolium). Si nous les produisons surtout par division des sujets de l'année précédente, ce massif nous sert à renouveler périodiquement les souches produites. Inutile de préciser que c'est du costaud!

Que l'on ne vienne pas me dire que la Gyroselle (Dodecatheon maedia) et le Podophylle (Podophyllum peltatum) sont des plantes délicates! Ici, les deux ont été plantés grossièrement il y a un peu moins de deux ans, dans de la glaise à peine améliorée de terreau de récup', n'ont pas bénéficié d'ombre l'an passé parce que l'arbre supposé la donner a été très touché par un épisode de sécheresse et a perdu toutes ses feuilles fin mai, et aucun désherbage n'a été pratiqué depuis le jour de leur plantation. Comme dirait l'ami Friedrich, "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts"! D'un autre côté, je ne suis pas convaincu que les mêmes plantes, issues d'une culture en accélérée sous serre, perfusées à l'engrais liquide, puissent faire preuve d'une telle capacité d'adaptation...

Que l'on ne vienne pas me dire que la Gyroselle (Dodecatheon maedia) et le Podophylle (Podophyllum peltatum) sont des plantes délicates! Ici, les deux ont été plantés grossièrement il y a un peu moins de deux ans, dans de la glaise à peine améliorée de terreau de récup', n'ont pas bénéficié d'ombre l'an passé parce que l'arbre supposé la donner a été très touché par un épisode de sécheresse et a perdu toutes ses feuilles fin mai, et aucun désherbage n'a été pratiqué depuis le jour de leur plantation. Comme dirait l'ami Friedrich, "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts"! D'un autre côté, je ne suis pas convaincu que les mêmes plantes, issues d'une culture en accélérée sous serre, perfusées à l'engrais liquide, puissent faire preuve d'une telle capacité d'adaptation...

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La saison bat son plein

Publié le par le père Lenoir

La saison bat son plein

Avril 2014 sera mémorable. Débuté sous un soleil de plomb, il aura continué avec des gelées tous les matins jusqu'au 20, et parfois 28°C l'après-midi, le tout avec une sécheresse considérable.

Ce matin -heureux- du 21 avril, quelques gouttes de pluie ont enfin assombri la terre sèche (il n'avait plu que 5 minutes montre en main depuis fin février!), que j'ai accueillies par un "hourra" tonitruant dès mon réveil.

Qu'importe! Les Aponogetons fleurissent, et ça c'est le bonheur!

L'ail triquètre se dispute l'élégance avec les pousses d'hostas, et les fougères déroulent leurs frondes quand le gel ne les "mouche" pas. S'il pleut un peu, le printemps sera fabuleux, car cette année la production est particulièrement belle!

Allium triquetrum, Hostas et Mukdenia, dans un lagunage que nous avons rénové chez un client

Allium triquetrum, Hostas et Mukdenia, dans un lagunage que nous avons rénové chez un client

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Ici, ailleurs, mais aussi sur facebook!

Publié le par le père Lenoir

 

Vous trouverez bien sûr les dates et lieux des fêtes des plantes auxquelles nous participons sur ce site

mais désormais, vous le pourrez aussi via facebook, là: https://www.facebook.com/foireauxplantes

 

A toutes fins utiles, et si vous aimez les réseaux sociaux, voici les pages de l'entreprise:

 

et

 

 

 

Voilà! Bon surf!


Fetes-des-Plantes 8799


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Pfffff! C'est l'printemps!

Publié le par le père Lenoir

 

Comme dirait ma voisine: "y'a plus d'saison"!

Février n'est pas encore achevé, qu'on est déjà picorés par les insectes piqueurs, et la végétation est si en avance qu'on se demande si on ne va pas manger des pommes à Pâques.

 

Prunus-incisa-2-copie-1.jpg

Prunus incisa au Flérial

 

Deux options: ou bien la douceur dure, et on va vraiment avoir un long moment pour s'amuser dans les jardins (mon voisin tond, je crois rêver!), ou bien le froid vient nous refaire une bise dans les prochaines semaines, et alors on aura assurément de la casse dans les plantes les plus dérèglées dans leur cycle. 

 

Helleborus.jpg

 

Bon, soyons positifs: les abeilles sont de sortie et trouvent dans le fleurissement actuel de quoi subsister. J'ai vu mon premier papillon (un paon du jour) hier, et les grenouilles rousses ont déjà pondu royalement dans les anses du Flérial prévues notamment à cet effet. 

 

Grenouilles-Accouplement-sign.jpg

 

Oeufs-grenouilles-02-2014-2.jpg


Et puis, il y a ces floraisons éclatantes, qui ne sauraient nous déplaire; cette excitation hallucinante de la végétation qui explose comme elle devrait le faire un mois plus tard, et qui comble ainsi une éventuelle impatience qui n'aura même pas eu le temps de se faire sentir!

 

Allium-triquetrum-detail.JPG

Allium triquetrum, fleuri à l'abri (pas avant avril habituellement)

 

 

Mukdenia-sign-copie-1.jpg

Mukdenia rossii, très en beauté -et en avance- aussi

 

Les Gunneras vont sortir de leur tanière bientôt, leur grotte inondée ayant bien rempli son rôle jusqu'ici; il faut cependant qu'on y mette fin si l'on ne veut pas qu'il ressemblent à des endives géantes au printemps!

 

Gunnera-cave-comp.jpg

 

L'enthousiasme des jardiniers est si exalté, qu'il faut que je freine leur irrépressible besoin de planter!

Difficile de leur faire comprendre que, certes, tout pousse dehors, mais que la production n'est pas encore disponible, et que je pense qu'ils doivent encore attendre pour gardnir leurs bassins ou leurs plates-bandes avec nos plantes!

Alors je le dis ici, un bon coup:

PATIENCE!!!

 

Attendez fin mars au moins pour les plantations de vivaces et d'aquatiques,

voire même un peu plus.

En plantant maintenant, vous risquez de vous voir dépassés par les mauvaises herbes. Elles, déjà en place, pousseront bien mieux que les nouvelles arrivantes, encore toutes endormies par la transition. Et que dire si jamais le froid venait à sévir!

Donc, préparez bien vos massifs, chouchoutez bien ce qui est déjà là, et guettez le printemps, le vrai.

De toute façon, la pépinière est très laide en cette saison, alors pas la peine de venir!

 

 

En tout cas, tout reverdit très vite, et c'est quand même très plaisant, surtout entre deux averses, mais chut, faut pas le dire! 


 

RAinbow.jpg

 


 

 

 

 

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FÊTES DES PLANTES 2014

Publié le par le père Lenoir

En 2014, vous pourrez nous rencontrer sur les manifestations suivantes:

 

(la liste peut être mise à jour en cours de saison, restez vigilants!)

 

 photo--132-.JPG photo--116-.JPG

 

5 et 6 avril 2014: 3ème Printemps des jardiniers, à Savigny-le-Temple (77)

 

 

 

 

 12 et 13 avril 2014:    Fête des Plantes au Manoir de la Garde, à Jarnioux, près de Villefranche sur Saône (69)

 

IMG-20130406-01708.jpg

 

 

 

 

 

18 et 19 avril 2014: 5ème Plantes en Fête à Besançon (25)

 

 

26 et 27 avril 2014 : 34ème fête des plantes de printemps à Schoppenwhir (68), près de Colmar

 

Jardins-d-exception-0394.JPGFetes-des-Plantes-8799.jpg

 

 
 

 

16,17 et 18 mai 2014: Journées des Plantes de Courson, au domaine de Courson-Monteloup (91)

 

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 29 mai 2014 :   23ème Journée des plantes de Bergères , entre Troyes et Bar sur Aube (10)

 

 

 

31 mai et 1er juin 2014 Fête des Plantes aux Jardins du Grand Courtoiseau, à Triguères (45) Annulé cette année pour cas de force majeure

Jardins-d-exception-0427.JPGGrand Courtoiseau

 

 

6,7,8 et 9 juin 2014 Journées de La Rose à l'Abbaye de Chaalisà Ermenonville (60)

 

 

IMG-20130608-02951.jpg

 

AUTOMNE:

 

Dimanche 21 septembre 2014 Dimanche des Plantes à Seine-Port (77)

 

 

27 et 28 septembre 2014 Le Jardin des Dentelles en fête, à Amilly (45)

 

 

 

 

11 et 12 octobre 2014 Journées de l'Arbre à l'Arboretum National des Barres / Arbofolia à Nogent-sur-Vernisson (45)

 

 

 

 

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Démarrage précoce et de l'eau à ne plus savoir qu'en faire

Publié le par le père Lenoir

 

Ce qu'il y a bien avec les années, c'est qu'il n'y en a pas deux qui se ressemblent.

 

En 2014, le mois de janvier est extrêmement doux (même si le temps est globalement plutôt désagréable), et la végétation se développe donc de façon très prématurée.

 

Culture-0251.JPG

Hemerocalle Crimson Glory (avec une faute sur l'étiquette),

en avance d'au moins 15 jours

 

Nous sommes obligés d'effectuer des divisions, des rempotages et des nettoyages tous azimuts à une période où, habituellement, il n'est nul besoin de s'en charger, ou en des proportions vraiment minimes. 

 

Multi-crocosmia.jpg

Les croscosmia sont "à donf", c'est la première fois que

nous sommes contraints de diviser les touffes si tôt.

 

La serre hors-gel, qui nous sert à préserver les plantes sensibles et à protéger la jeune production peu enracinée, est déjà très très pleine; les menaces de gelées nous empêchent de mettre les plantes encore un peu jeunes à l'extérieur, même sous une couverture, mais nous devons y conserver des plantes en pleine santé, résistantes en théorie, mais qui sont déjà bien trop démarrées pour pouvoir supporter un gel important s'il devait survenir maintenant! S'il se produisait la même chose que lors de l'hiver 2011-2012, avec une chute brutale à -12, puis -18°C après une longue période de douceur jusqu'en janvier, les dégâts seraient très importants, même sur des essences particulièrement rustiques comme les Iris de Sibérie, les prêles ou même les Typha. 

 

 

Serre-01-2014.jpg

Dans la serre, c'est "Manhattan-sous-plastique",

capitale de la production non ergonomique

 

 

Par conséquent, on produit, on empile, en jouant à la "chaise musicale" avec les caisses de plantes, pour que chacune ait sa dose d'air et de lumière, et soit prête au plus tôt à affronter le froid extérieur. Ajoutons à cela que l'agrandissement de la pépinière sur son nouveau site a été retardé pour des raisons "techniques", et que nous devons faire avec les infrastructures actuelles, c'est à dire petites et peu pratiques, qu'il pleut quand même pas mal et que les allées deviennent difficiles à emprunter, et nous avons un tableau à peu près réaliste de la situation. En d'autres termes, c'est sacrément la galère!

 

Mais bon...

Difficile pourtant de dissimuler ma joie à savoir que les mares, étangs, trous d'eau et zones humides sont pleins à ras-bord, que les nappes phréatiques commencent à bénéficier de la pluviométrie et -n'en déplaise à ceux qui en souffrent, avec toutes mes excuses- que la dure réalité des mauvaises pratiques en matière de couverture végétale, notamment face au ravinement et au drainage outrancier, se montre au grand jour.

 

IMG-20140129-04634.jpg

Une cariçaie, même soumise à de fortes précipitation, 

fixe considérablement les sols, tout en permettant à l'eau de s'y infiltrer.

De telles zones sont, de plus, bien plus aptes à résister aux espèces

invasives,telles la Jussie.


La destruction des marécages, des roselières, des haies, des forêts rivulaires a des effets qui ne sont souvent palpables que sur la durée: l'eau ne percole plus et les berges ne sont plus stabilisées, du coup les épisodes fortement pluvieux font que les flots emportent tout sur leur passage et fragilisent jusqu'aux montagnes. On en revient à être obligé de réfléchir sur l'artificialisation massive des milieux, et ce qu'elle cause.

http://www.nicematin.com/menton/intemperies-sur-la-cote-dazur-la-facture-sera-salee.1591350.html

 

En dehors des cas extrêmes, voir ces milieux humides, souvent meurtris, au mieux de leur forme depuis longtemps me ravit quand même pas mal, bien que je sois le premier à en subir les conséquences (les travaux s'avèrent difficiles, voire impossibles dans de nombreux cas).

C'est le moment où les convictions écologiques et la nécessité économique doivent s'affronter, et de vérifier duquel côté pèse la balance dans son coeur. J'opte pour le long terme, et donc pas l'économie...flûte! On sera riche dans une autre vie...ou pas!

 

Pour l'instant, je surveille le réveil de la nature, et me méfie quand même qu'elle n'attrape pas la grippe!

 

IMG-20140129-04562.jpg

Ranunculus flammula, particulièrement en avance.

Habituellement elle en est à ce stade en novembre ou en mars,

mais pas entre les deux.

 

 

 

 

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C'est l'hiver, n'est-ce pas?

Publié le par le père Lenoir

 

Soyons franc, début janvier à la pépinière, c'est pas l'éclate...


Du coup, on en profite pour se consacrer aux jardins, en profitant du redoux un peu inquiétant (si le froid arrive brutalement, il risque d'y avoir de la casse sur les végétaux qui ont précocément redémarré). On met aussi à jour le nouveau site consacré à notre activité paysagiste (http://www.ericlenoirpaysagiste.com/images.html), bien plus synthétique que celui-ci.


C'est aussi l'occasion de faire une petite rétrospective de travaux précédents, et de les faire partager, comme pour ce "avant/après" consistant à la rénovation d'une berge de bassin, durement attaquée par des bambous et, surtout, d'horribles malfaçons. 


 

Refection-berge-bassin.jpg


 

On s'amuse un peu entre deux gelées, pluies, bains de boue en attendant que la production prenne le dessus sur les autres activités. Certains disent parfois que nous sommes des taupes réincarnées, lorsqu'ils nous voient au travail. Puis le printemps arrive, et les comparaisons deviennent plus élogieuses, au regard du résultat! 


 

IMG-20131203-03902.jpg

Réparation d'un erreur de conception sur un bassin. 

Son propriétaire ne se doute pas encore du point auquel il sera, une fois planté, plus beau qu'avant. Les photos viendront dès le printemps.


Accessoirement, j'en profite aussi pour guetter le retour de certains de mes favoris, ou glaner de nouvelles variétés à produire (top secret pour le moment, vous en saurez un peu plus plus tard). Cette année, par exemple, je devrais être en mesure de proposer à la vente deux à trois pieds de Rheum nobile (une splendide rhubarbe tibétaine particulièrement exigeante) sur les cinq ou six que nous avons produit l'an passé. Les autres nous serviront de pieds-mères, en espérant qu'ils supporteront la division. Comme toutes les beautés les plus sublimes, elle nous demande pas mal d'attention...


 

Rheum-nobile--2-.jpg

Rheum nobile. Une photo de la plante adulte ici

 

 

Rheum-australis.JPG

Une autre rhubarbe, Rheum australis, pour l'instant seulement

au stade de développement de pieds-mères.


 

Depuis quelques jours, nous avons attaqué la division de certaines variétés de vivaces, parmi les plus hâtives ou les moins sensibles aux manipulations hivernales. Je surveille aussi le démarrage précoce de certains pieds-mères en pleine terre au Flérial, en les priant de ne pas s'enflammer trop précipitamment. Février n'est pas loin, avec ses promesses de froid agressif, il ne faudrait pas que les plantes aient choisi de quitter leur repos trop tôt...

 

Ah, si, accessoirement, j'oubliais...


Bonne année!


Coeur.jpg

 

 

http://www.ericlenoirpaysagiste.com

facebook


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Pour Noël?

Publié le par le père Lenoir

 

 

Pour tous ceux qui voudraient savoir

comment on construit un bassin

comment ne pas mal construire un bassin

comment faire facilement un bassin

comment faire une cascade

comment faire une fontaine

quelles plantes mettre dans un bassin

comment planter dans un bassin

quels nénuphars sont les plus beaux

quelles sont les meilleures plantes oxygénantes

quelles plantes aquatiques poussent dans un tonneau

comment réparer une bâche à bassin

quelle filtration est la meilleure pour un bassin

pourquoi il faut un bassin chez soi, de quelle taille et de quel style

comment faire pour que construire un bassin ne devienne pas un cauchemar,


je n'ai qu'une seule suggestion:


 

Livre 01 2013 2

 

(pressez-vous, les stocks s'épuisent!)

 

(non, ce n'est pas vrai: les géniales éditions Ulmer sont intarissables)

 

http://www.editions-ulmer.fr/livre/creer-simplement-un-bassin-de-jardin-405-l.htm?PHPSESSID=20a77686f85d94acb65438fbc5227b44

 



 

 

 

 


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Paysagiste aquatique

Publié le par le père Lenoir

La production de plantes aquatiques, vivaces et fougères, c'est bien, mais le travail de paysagiste, c'est bien aussi!

 

C'est dans ce cadre que voici notre nouveau site concernant l'activité de services, totalement complémentaire de celle de pépiniériste.

 

Bonne visite!


http://www.ericlenoirpaysagiste.com/

Et toujours sur facebook

 

Amenagements 0622

 

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Début d'automne dans les marécages du Flérial

Publié le par le père Lenoir

 

Volgré - Le Flerial 0981

 

 

Contre toute attente, il y a parfois de bonnes surprises.

Si nombre d'arbres et arbustes ont passé l'arme à gauche au terme de cet hiver humide, prolongé, de ce printemps calamiteux et de cet été terriblement sec, au bout du compte les dégâts sont moindres que prévus.

 

 

IMG-20130909-02519

 

 Hippuris, resté à sec depuis un bon moment, est de nouveau submergé sous le petit pont naturel en granit.

 

Flerial-2-0869.JPG 

 

 

Certes, il a fallu payer son tribut à la nature pour qu'elle nous accepte dans cette ancienne jachère, mais -peut-être parce qu'on la respecte- les pertes sont finalement plus limitées qu'on l'aurait craint au regard de l'état des végétaux et des conditions météo. Cela me conforte dans l'idée que les plantations en mode "sauvage", avec un travail modéré du sol, un arrosage limité à son strict indispensable et un choix de végétaux adaptés à la situation (extrême) qui est la nôtre sont des gages de résistance et de reprise.

 

 

Volgré - Le Flerial 0880

Dans ce terrain humide ou sec selon les saisons, les asters, Itea, Acer ginnala et triflorum, ainsi que  divers Carex font merveille. Ils n'ont montré, au cours de leur première année de plantation, aucun signe de faiblesse

 

IMG-20130909-02545

Chelone oblica et Rudbeckia sp. (lui s'est glissé là par surprise), les pieds à l'humidité toute la basse saison. Remarquez le (ou plutôt l'absence de) désherbage.

 

 

Ici, au Flérial, le sol est un milieu particulièrement fragile, soumis à de longues inondations asphyxiantes et des vagues de sécheresse estivale, le tout balayé par les vents, avec un très faible niveau de matière organique. Mais il y a de la vie!

De fait toute intervention trop violente déséquilibre l'activité souterraine, qu'elle soit bactérienne ou celle des invertébrés. C'est dans ce but que j'ai décidé de ne pas biner et, à la manière d'un Masonobu Fukuoka bourguignon, de me contenter d'un rare désherbage dont la récolte finira là même où elle a été arrachée.

 

Amenagements-0124.JPG

 Les schizostylis (Lys des cafres), plantés dans l'argile presque pure, commencent à fleurir en cette mi-octobre. Un tapis approximatif de mauvaises herbes arrachées aux alentours lui sert de paillage. Le massif prend forme sans en avoir l'air, hors de toute convention jardinière.

 

Plantations sous couvertBuis, hémérocalles et spirées dans l'argile, sous couvert.  

 

Cela porte apparemment ses fruits: en l'absence d'arrosage (deux arrosages à l'arrosoir sur les plus grands végétaux plantés cet hiver,  lors des épisodes caniculaires uniquement) et d'entretien (un désherbage succint au printemps, un autre fin septembre, les plantes arrachées servant de paillage), je trouve le niveau de survie très acceptable, et la santé des plantes plus que satisfaisante.

 

 Volgré - Le Flerial 0912

 

 

 

 

Amenagements-0086.JPG

 Le test n'est pas tout à fait fini pour les Crocosmia, qui ont passé brillamment leurs premiers printemps et été dans la terre glaiseuse. L'hiver sera le vrai test, les bulbes redoutant l'excès d'humidité. Placés sur un talus, accompagnés d'autres plantes plus gourmandes en eau (Schizostylis, en l'occurrence), j'ose croire qu'ils ont une chance. Le Rhododendron, en arrière-plan, est quant à lui planté aussi dans une terre extrêmement argileuse, neutre, sans terre de bruyère. En l'ayant presque "posé" au sol, nous lui avons permis d'être dans des conditions saines et pauvres, propres à ses besoins.

 

 

 

Sur les nombreux arbres  (1/3) que nous avons crus morts, une petite poignée semble donner des signes de reprise, que nous n'espérions plus. Les pommiers ne reviendront pas d'outre-tombe, mais les cerisiers aigres, les liquidambars, les tilleuls (sauf Tilia henryana) ainsi qu'une partie des frênes paraissent avoir recouvré des forces suffisantes pour déployer quelques feuilles ou, dans certains cas, juste garder une belle couleur "vert vie" sous leur écorce, attendant patiemment le moment opportun pour redémarrer.

 Petite série de "survivors":

 

Volgré - Le Flerial 0024-copie-1

 Liquidambar

 

 

 

Volgré - Le Flerial 0866

 Les Plaines blanches (Acer saccharinum) lancent une ultime salve

de jeunes pousses, que l'été leur aura

 fait retenir et Aralia elata s'enflamme avant de s'éteindre pour l'hiver

 

 

 

plantes-en-culture-0029.JPG

 L'aulne impérial (Alnus incana 'imperialis') en pleine santé,

et derrière lui l'un des frênes 'Raywood' survivants

 

 

 

 

Volgré - Le Flerial 0907

     Malheureusement, le Zelkova au premier plan n'aura pas résisté. Un jeune chêne semi-persistant (Quercus pseudotourneri) et un faux cognassier de Chine (Pseudocydonia sinensis) ont été implantés depuis sur de petites buttes près des défunts arbres, afin de profiter de l'amendement du sol que nous avions effectué au moment de leur plantation.  

 

 

En une semaine d'intempéries, le terrain est de nouveau inondé sur une large portion, le rendant peu praticable et même risqué pour certains végétaux.

 

 

 

 

Allée d'eau

"L'allée d'eau", qui retrouve son aspect de la basse saison après un été à sec.

 

Les bassins se sont re-remplis, passant d'une torpeur assoiffée à leur plus haut niveau en quelques jours. Ce qui devait tremper re-trempe, et parfois ce qui ne devait pas se retrouver dans l'eau s'y retrouve à nouveau. Fameux test d'endurance!  

 

 Volgré - Le Flerial 0921

 

 

Flerial-2-0977.JPG

 

     Les prêles américaines et Miscnathus sacchariflorus retrouvent l'eau dont ils s'étaient affranchis depuis le mois de juin. Elle ne les quittera plus de l'automne et de l'hiver.

 

 

Plantations en sol très humide

Les plantations d'automne ne sont pas simples. Inutile de dire que les essences doivent être sélectionnées pour s'adapter aux implacable conditions du site. Ici, Cornus sericea bayleyi

 

 

 Sinocalycanthus sinensis

Pour les plus sensibles à l'excès d'humidité, les plantations se font sur butte. Dans tous les cas, le sol ne peut être entièrement tassé, pour éviter l'asphyxie.

 

 

 

 plantes-en-culture-0964.JPG

 

Le Gunnera tinctoria aura bien profité de la fraicheur fournie par le merlon argileux dans son dos, qui aura fait l'office de tampon pendant la saison sèche  

 

 

    Amenagements-0147.JPG

  Les osiers délimitent la zone "civilisée" de la zone "sauvage". Ils auront résisté à tout, aidés par un unique paillage en début de saison.

 

 

 

Flerial-2 0851

 

 

Flerial-2 0708

 

Flerial-2 0885

Les butomes tirent leur élégante révérence avant de disparaître jusqu'au printemps prochain, tandis que les grandes et petites mains s'affairent tant que la saison le permet pour continuer l'élaboration du parc, dont les balbutiements nous offrent une incroyable gamme de couleurs automnales.

 

 

DERNIERE MINUTE!

 

Au-delà de mes espérances, d'autres arbres ont donné des signes de survie extrêmement réjouissants en cette fin d'année!

Il aura fallu attendre l'après Ste Catherine (25 novembre) pour voir apparaître de timides feuilles sur certains Liquidambars, charmes et surtout à la base de l'un de mes Zelkovas chéris!

 

Flerial-2-0479.JPG

Redémarrage fin novembre d'un Zelkova serrata qui n'avait plus de feuilles depuis avril, et dont toute la ramure est morte

 

 

En bref, un vrai cadeau de Noël avant l'heure!

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, c'est cette fois-ci un autre ami pépiniériste, Gilles Simon (à Gien dans le Loiret), qui nous a gâté en nous offrant une série d'arbres et arbustes rares qui sont venus considérablement enrichir la collection. Plus de détails à venir, mais à ce jour, l'inventaire des essences ligneuses au Flérial fait état de 259 taxons différents, auxquelles viennent s'ajouter un grand nombre de plantes herbacées, pas encore inventoriées.

Nombre d'entre elles ne résisteront probablement pas aux conditions très délicates du site, mais elles contribueront à constituer une liste des espèces et variétés les plus résistantes, ainsi qu'à savoir comment faire en sorte d'avoir une gamme aussi vaste que possible en adaptant les modes de culture et de plantation.

 

 

 

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