Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Catalogue pépinière plantes aquatiques et de terrain frais

Publié le par le père Lenoir

 

 

 

 

 

Télécharger au format PDF

 


 

 

BOUTIQUE EN LIGNE

Voir les commentaires

Catalogue plantes de terrain normal à sec

Publié le par le père Lenoir

 

 

 

 

 

Télécharger au format PDF


Catalogue plantes de terrain normal à sec 2011

 

 

 

 

BOUTIQUE EN LIGNE

Voir les commentaires

Catalogue Nympheae et Lotus PDF

Publié le par le père Lenoir

 

 

 

Télecharger le catalogue au format PDF

 

 


 BOUTIQUE EN LIGNE






 

 

Voir les commentaires

Réduction de la vase, lutte contre l'envasement

Publié le par le père Lenoir


Il est difficile de lutter contre la nature. Ainsi, il apparaît extrêmement délicat de se battre contre l'envasement d'un point d'eau sans filtration. Ce problème, qui concerne surtout les mares et les étangs, se retrouve parfois à moindre échelle dans de petits bassins.

 

 

Conseils-d-entretien-0345.JPG

Mare envasée; les massettes (Typha latifolia) en recouvrent la quasi-totalité et aggravent le syndrome d'atterrisement. L'eau n'est plus visible plusieurs semaines par an au moins, et l'épaisseur de la vase est telle qu'elle représente un danger pour la collectivité. Lors de la prise de mesure sur ce site, le terrassier s'est enfoncé dans les sédiments jusqu'à la taille; inutile de dire ce qui se serait produit s'il s'était agi d'un jeune enfant.

Conseils-d-entretien-0375.JPG 

 

 

 

Les sources de cet envasement sont multiples:

-décomposition des plantes (plantes aquatiques, mais aussi végétaux environnants-feuilles des arbres, etc.)
-effluents organiques intrinsèques (déjections des poissons et des oiseaux, principalement)
-turbidité de l'eau liée au ruissellement naturel, apport de particules minérales lié à l'érosion
-pollution organique en amont (élevage, eaux usées, etc...)
Il est aggravé par un déséquilibre biologique causé par exemple par une surpopulation de poissons, une eutrophisation chimique et l'absence de zones humides sur le pourtour.



Il n'y a pas de solution miracle, même si des produits (généralement des activateurs biologiques ou des bactéries) existent bien pour "dissoudre" la vase; mais la disparition définitive est inenvisageable.
La ligne directrice de l'intervention à mener doit être la durabilité. Traiter les problèmes avant qu'ils ne prennent des proportions ingérables, agir préventivement plutôt que curativement. La majeure partie de la vase peut être limitée par une bonne activité microbienne, accentuée par une oxygénation correcte de l'eau.

* le curage

Il consiste au raclage à la main ou à l'aide d'un engin (pelleteuse, bulldozer) du fond de la pièce d'eau. Son coût n'est pas négligeable, et les contraintes importantes. Il est par exemple nécessaire de travailler en assec, à moins d'utiliser une dragueuse comme cela se fait dans de grands étangs piscicoles. L'opérateur veillera à ne pas endomager la couche imperméable constituant le fond, le plus souvent de l'argile, car si elle atteint parfois plusieurs mètres d'épaisseur, il est fréquent qu'elle ne dépasse pas 2 ou 3 cm.
 Les conséquences écologiques sont évidentes, car l'équilibre est quasi instantanément détruit en même temps que le milieu. Il faut généralement plusieurs années pour réimplanter les différentes espèces et la flore bactérienne indispensable à la dégradation des boues. Cette solution ne doit être envisagée qu'en dernier recours.

L'évacuation des sédiments pouvant être soumise à la loi cadre sur l'eau, il est conseillé de prendre contact avec l'ONEMA (office national de l'eau et des milieux aquatiques http://www.onema.fr/ ) avant d'entreprendre ce genre de travaux, dès qu'ils dépassent le mètre-cube.


*L'utilisation de plantes immergées

Le Ceratophyllum, les Potamots, l'élodée du Canada sont des plantes appréciant les milieux très riches en nutriment, en s'y nourrissant elles limiteront le volume de la vase et offriront un support très intéressant pour l'aquafaune ainsi qu'un fourrage pour les poissons herbivores et oiseaux d'eau. Moins intéressantes comme fourrage, les Nympheae et les Nénuphars (Nuphar  lutea) ont des qualités ornementales indéniables, et cette capacité particulière à acheminer de l'air sous pression dans leurs racines, contribuant à l'indispensable oxuygénation de l'eau. On les emploie pour les zones dont la profondeur se situe entre 0.40 et 2m. De développement rapide, il n'est pas nécessaire d'en implanter de grandes quantités, d'autant plus qu'elles peuvent, en  l'absence de prédation, devenir envahissantes.
Une mention spéciale au lotus (Nelumbo nucifera et N. lutea, pour les régions les plus froides de France ou de Belgique) à l'insatiable gourmandise. Planté entre 0.60 et 1m de profondeur, cette plante somptueuse et spectaculaire consomme de grandes quantités de matière organique grâce à son métabolisme très rapide. Placé en situation ensoleillée, il peut rapidement coloniser de grands pans d'étangs tout en le nettoyant de ses boues.
Vous pourrez trouver ICI un article faisant état de son utilisation en pisciculture en Asie.



*L'utilisation de plantes émergées
Les plantes telles que la massette (Typha sp.) et le roseau (Phragmites australis) placées en berge ont une action très efficace, que ce soit par leur voracité en matière organique ou par la qualité du support bactérien qu'elles proposent avec leur rhizosphère. De plus, placées sous forme de filtres dans les queues d'étangs, par exemple, elles opèrent une filtration physique des particules en suspension avant qu'elles n'atteignent les eaux les plus profondes. Néanmoins, leur utilisation doit être contrôlée, car ces espèces peuvent coloniser en un laps de temps record de grandes aires, voire des pièces d'eau complète si la profondeur n'excède pas 40 cm. Il est utile de créer des chenaux profonds pour en limiter la progression. Il est aussi possible des les utiliser sous forme de lagune.
Une autre plante, la sagittaire (Sagittaria sp.), consomme quant à elle de grandes quantités de phosphates contenues aussi dans les boues. Ses bulbes comestibles sont appréciés des anatidés, ragondins, et étaient traditionellement consommés par les amérindiens. Quoiqu'il en soit, les plantes ne sauraient résoudre à elles seules un envasement déjà prononcé, mais peuvent, si elles sont bien employées et contrôlées, en ralentir le processus.




*La création ou le maintien de prairies humides
Ces biotopes ont un rôle majeur dans la qualité des eaux. En effet, les zones humides, zones de pénétration, font office de "tampons" en cas de crues, de débordements, ou de fortes pluies; fixant ainsi les sédiments et effluents organiques issus du ruissellement. L'assèchement de ces zones par drainage, création de fossés, etc. nuit à la pénétration de l'eau dans les nappes ainsi qu'à son "nettoyage" par la percolation ou l'action conjointe des plantes et des micro-organismes. Notons aussi que nombre d'espèces animales et végétales en ont un besoin vital, et qu'elles sont un maillon prépondérant de la biodiversité.
L'entretien des queues d'étangs, par la limitation du développement des saules (bons filtres par ailleurs), par exemple, et le contrôle du niveau des pièces d'eau contribuent à leur efficacité.
 

*La création d'un mouvement d'eau
Si l'on ne bénéficie pas d'un bief ou d'un cours d'eau entretenu, il peut être avantageux de créer un mouvement d'eau, que ce soit par un aérateur inesthétique comme on en trouve dans les truticultures ou bien par l'installation d'une pompe débouchant sur une rivière artificielle et/ou une cascade, dans le but d'oxygéner l'eau. Plus les remous seront importants, mieux l'eau se chargera d'oxygène. On commence à trouver des systèmes utilisant l'énergie solaire ou éolienne qui limiteront le coût annuel de ce genre d'installation. Il est évidemment très intéressant de coupler ce dispositif avec un lagunage à filtration horizontale comportant une bonne épaisseur de graviers ou de pouzzolane (60 à 80 cm environ), qui sera idéalement planté de roseaux et autres plantes hélophytes.





.

 

Voir les commentaires

Nuphar japonica

Publié le par le père Lenoir






A cette période, et grâce notamment à un bon ensoleillement, les Nympheas sont superbes, mais les nénuphars du Japon donnent un coup d'éclat de leur orange si intense, même si la fleur est, l'espace d'un à deux jours, plutôt jaune.




Cette plante, aux feuilles élégament sagitées (en forme de pointe de flèche), apprécie les expositions ensoleillées à mi-ombragées, et je remarque aussi une floraison loin d'être ridicule là où le soleil pourrait faire défaut une bonne partie de la journée.




L'intérêt de Nuphar japonica est multiple: il s'accommode d'un substrat plus acide que les Nympheae, d'assez peu de soleil direct, d'une eau moyennement chaude et d'une profondeur très variable, de quelques centimètres à plus d'un mètre. De plus, sa fleur dure longtemps, changeant de couleur plusieurs fois dans son cycle, pour finir en une capsule rougeâtre portant les graines. Notons aussi la forme singulière du feuillage, dressé hors de l'eau et d'un vert sombre très particulier, plus foncé que celui de la plupart des nénuphars et nymphéas.



   

 

Boutique en ligne

Voir les commentaires

Aménagements d'étangs

Publié le par le père Lenoir


La Pépinière Aquatique, c'est aussi "Pépinière et Paysage" qui propose l'étude, la maîtrise d'oeuvre, la fourniture et les plantations sur étangs et berges de cours d'eau, que ce soit dans un but technique, écologique, cynégétique, ou ludique.

Qu'il s'agisse de maintenir les berges contre l'érosion, réinstaller des essences endémiques disparues, transformer un étang piscicole en étang de chasse, créer des couverts à canards, créer des réserves ornithologiques, des étangs de baignade, tous les aménagements sont envisageables, et notre connaissance du milieu aquatique -faune et flore- est un atout majeur dans la réussite des projets les plus variés.

Chaque cas étant différent des autres, il est nécessaire d'établir avec précision la nature des besoins en fonction des possibilités techniques, climatologiques, géologiques et parfois réglementaires de la zone à aménager.


Exemple d'une pisciculture transformée en étang voué à la chasse à la sauvagine


L'étang, après avoir été asséché, a été remodelé entièrement afin d'aboutir à de nombreux recoins, îlots, presqu'îles susceptibles d'offrir aux anatidés des abris de choix et des espaces de nidification sûrs. Plusieurs procédés ont été mis en oeuvre pour la végétalisation: plantation de plantes en micromottes, racines nues, jeunes plants d'arbres et d'arbustes, semis d'une quinzaine d'essences à la fois adaptées pour la réfection de couverts et de gagnages alimentaires.



Le niveau d'eau a été abaissé le temps nécessaire à l'implantation des prairies humides semées, et des lâchers de canards ont eu lieu dès l'été suivant, assez tard pour qu'ils ne nuisent pas trop aux jeunes plantes.



Les fonds ayant été remontés, la végétation est devenue très dense sur une bonne partie de l'étang, ce qui a été un excellent atout pour des envols réguliers lors de l'action de chasse et la pâture naturelle des oiseaux, dont certaines espèces sont revenues après avoir déserté les lieux depuis plusieurs années (râle d'eau, bécassine, sarcelle...)




Des étendues "vides" suffisantes ont toutefois été conservées pour offrir aux oiseaux le dégagement suffisant qui leur est parfois indispensable pour scruter les alentours, et dans lesquelles on trouve les plantes hydrophytes telles que le Potamot ou le Ceratophyllum qui ont un  grand rôle alimentaire et offrent des frayères fort appréciables à de nombreux poissons qui y trouvent refuge, ainsi que des invertébrés qui entrent l'hiver dans la composition des repas des oiseaux hivernants.




Tous ces aménagements ont donc permis la reconstitution d'un milieu complexe et équilibré, contribuant très largement au retour espéré d'un gibier sauvage qui trouve en ces lieux un havre parfait.

   
FAUCARDAGE


Voir les commentaires

Mare mixte

Publié le par le père Lenoir



Il y avait là-bas une pauvre mare qui avait arrêté de garder l'eau. Les nouveaux propriétaires du site étaient désespérés, navrés même, de ce trou nauséabond qui n'avait pour seul intérêt que de servir de réceptacle aux eaux de pluie issues du toit d'à côté.



L'idée de base était que l'on ne chercherait pas à ré-étanchéifier cette mare ancienne pour limiter les travaux et en faire quelque chose de très original, qui évoluerait au fil des saisons.



 Ainsi, la majeure partie de l'année, elle jouerait son rôle de bassin ornemental et écologique (pas de traitement ici), accueillant tritons, grenouilles, notonectes, libellules et j'en passe, et au coeur de l'été une petite zone étanche permettrait de conserver dans un petit volume l'unique nymphéa qui y pousse. Le résultat doit donner l'impression d'avoir été là depuis longtemps, un peu sauvage, mais décoratif quand même. C'est dans le jardin d'une vieille demeure typiquement bourguignonne, et trop de sophistication poserait un problème d'unité.




Il a fallu aménager un accès, barder une partie, creuser très légèrement, pour ne pas trop modifier le milieu, embellir l'ensemble avec des roches triées sur le volet et des plantations adaptées à cette situation particulière, de surcroît à l'ombre d'un vieux noyer et d'autres arbres.



Après 6 mois, l'ensemble a pris une allure plutôt satisfaisante, et la végétation s'est globalement bien adaptée au site. Les amphibiens, libellules et autres n'ont pas perdu de temps pour s'installer, et l'enfant de la maison peut pleinement profiter de leçons de SVT tous les week-ends.


Au moment de la plantation
   après 6 mois




Après un été caniculaire





Voir les commentaires

Remarquables en fin juin, début juillet

Publié le par le père Lenoir


Voici
venir les floraisons estivales de vivaces éclatantes, gourmandes de chaleur, et souvent de lumière.

Les Monbretias (Crocosmia masonorum et C. m. 'Lucifer'), appréciant les sols pas trop lourds et frais, même si la fraîcheur est profonde...



Les Iris du Japon, dont l'éphémérité de la floraison n'a d'égale que sa splendeur, qui mérite bien que l'on patiente une année complète pour quelques jours de ravissement. Ils nécessitent une terre légère, neutre à acide, et supportent très bien d'être placés à 10 cm de l'eau, mais détestent être trempés jusqu'au collet.


Iris kaempferi 'Geisha Gown'



Iris k. 'Royal Crown'



Iris k. 'Snowy hills'



Les hémerrocalles, quant à eux, préfèrent une terre riche, même lourde et calcaire, pour s'épanouir pleinement. S'ils préfèrent le soleil, ils s'accomodent très bien d'un peu d'ombre. Très faciles à vivre, ils ne sont pas très sensibles au manque ni à l'excès d'eau, et certains l'emploient même dans les filtrations par lagunage dans un but principalement esthétique.




catalogue hemerrocallis



Un petit nouveau à la pépinière, même s'il a déjà fini de fleurir: Iris orientalis. Immaculé, très droit, raide mais de bonne végétation grâce à ses rhizomes traçants, il aime les terrains secs l'été, même les zones arides comme celles du Nord de la Turquie et de la Grèce d'où il est originaire. Malgré cela, il n'est pas frileux, et a supporté ici des températures de -15°C dans son pot cet hiver.



A ne pas oublier: les Hostas (ici Francee), ces chameaux de l'ombre qui n'ont pour seuls ennemis que le soleil direct en plein midi et les gastéropodes gourmands. S'ils font des merveilles à l'ombre, on peut leur imposer quelques heures de soleil quand on les installe en sol humide.

catalogue hostas

Lysimachia cletroides, l'un de ceux que l'on ne voit pas assez. En plus de sa floraison spectaculaire, son feuillage prend des couleurs extraordinaires aussi bien lors de la pousse de printemps qu'à l'automne. Appréciant aussi bien le plein soleil que la mi-ombre, voire une ombre plus intense (au détriment de la coloration du feuillage), il nécessite un terrain frais, voire humide, et peut être employé dans les lagunages, sur les berges ou bien dans les massifs, où il croît vaillamment.



La potentille des marais (Potentilla palustris) et la massette naine (Typha minima) produisent leurs inflorescences, l'une au ras de l'eau, l'autre un peu moins d'un mètre au-dessus. Elles demandent une submersion légère (de +20 cm à -10 cm) pour donner le meilleur d'elles-mêmes pendant de longues semaines. Potentilla palustris prend une teinte cramoisie marquée à l'automne et une partie de l'hiver, tandis que Typha minima crée de bonnes zones-tampon avec ses tiges sèches, sièges d'échanges gazeux au travers de la glace et offrant un couvert intéressant pour le petit gibier d'eau.




.

Voir les commentaires

Des feuilles, de l'ombre

Publié le par le père Lenoir



Par les chaleurs qui semblent vouloir nous attaquer sporadiquement, sous forme de canicules momentannées et de coups de soleil, je tenais à vous faire partager un peu de fraicheur, de petits éclats d'ombre et de feuilles, qui ont au jardin le même effet qu'une menthe à l'eau bien fraiche un 15 août torride dans la cour ombragée d'un petit café où une légère brise se lèverait juste le temps de se désaltérer.


Les Petasites fragrans, alliés aux Heuchères colorés (Heuchera Newest Hybrids, Palace purple, etc...)



Le Lamium galéobdolon, argenté, réhaussant la délicate découpe des Anemone japonica dont les fleurs gracieuses s'épanouiront au terme de l'été



La fougère métallique (Athyrium nipponicum 'metallicum') aux feuilles quasiment givrées



Une contre-allée bordée de monnaie-du-pape (Lunaria), de Lys de la madone et dont un seringat au parfum envoûtant scelle l'entrée en une alcove capiteuse et, au fond, la promesse dans un rai de lumière d'un autre recoin ombragé qui désire rester secret pour l'instant.



De la fraicheur, encore de la fraicheur...





Alliance entre des bugles rampants pourpres (ajuga reptans 'atropurpurea'), de l'herbe aux écus (Lysimachia nummularia 'aurea'), une jeune osmonde royale et des rochers de grès.


Le même assemblage, vu de dos, avec un jeu de renouées aquatiques, aux longues feuilles très graphiques


Et un petit point d'eau, vestige estival d'une mare dont le niveau fluctue énormément au fil des saisons




Voir les commentaires

Protection des zones humides et intérêt économique

Publié le par le père Lenoir


Les zones humides peuvent être rentables!

En effet, là où jusqu'à maintenant les collectivités locales ont plutôt tendance à assécher leurs marécages, à buser les fossés et accélérer les cours d'eau, une prise de conscience pourrait bien avoir lieu concernant leur intérêt financier. L'UICN, au terme d'une enquête très pointue, a ainsi conclu que ces zones pouvaient représenter, si on les préservait correctement, d'importants points de captation pour l'eau potable, avec un retraitement souvent moins chère que pour les eaux souterraines.
Ainsi, la protection des milieux assurerait un gain certain pour les finances locales, et certaines mégapoles telles Jakarta en tirent déjà les bénéfices.

Après les égouts à ciel ouvert de Calcutta transformés en bassins de phytoépuration et en piscicultures économiquement viables, la leçon écologique semble avoir des répercutions à travers le monde entier, y compris pour des grandes villes qu'ont pensait condamnées à la dévastation et à la pollution exponentielle.

Lire l'article original en anglais ici: http://www.iucn.org/waterforum/news/?2820/Protecting-watersheds-saves-billions

                                                      


Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>