Conférence en Seine et Marne
Les plantes aquatiques se reposent.
C'est l'occasion d'aller faire autre chose!
Les plantes aquatiques se reposent.
C'est l'occasion d'aller faire autre chose!
Niveau adapté à la demande.
Programme de chaque journée : 9h/12h : Théorie photo + prises de vue 12h/13h : pique-nique collectif tiré du sac 13h/17h : Débriefing images + théorie, visite guidée du site et de la pépinière, prises de vue.
Tarif : 120 €/jour*
Yannick Lenoir, régulièrement plébiscité dans la presse spécialisée, s'occupera de la formation aux prises de vue en milieu naturel, quittant les Alpes où il officie habituellement pour vous guider techniquement et artistiquement dans les méandres de la photographie numérique.
Après plusieurs reportages dans le grand Nord de l'Europe, à la rencontre du loup, du renard polaire et des boeufs musqués entre toundra et taïga, il se pose le temps d'un week-end au Flérial pour vous permettre d'apprendre ou parfaire votre connaissance de votre appareil et des techniques spécifiques dans le cadre de la prise de vue en milieu naturel.
Pour d'autres photos de votre formateur, c'est là: https://www.yannicklenoirphotographie.com
ou sa page facebook
Contact: lenoir.yannick@gmail.com
L'évènement sur facebook
Il aura mis le temps à mûrir, mais le voilà enfin sur le circuit, possiblement dans la poche de jardiniers lecteurs curieux, insolents, utopistes, écolos, incompétents, professionnels, élus, citoyens lambda, qui ont envie de découvrir cette approche du paysage que j'espère accessible à tous, écologique et bienfaisante.
Pour le reste des infos, je vous invite à consulter le site de Terre Vivante, ou d'aller traîner vos yeux au fil de la page facebook du Flérial, le jardin punk expérimental qui me sert de terrain de jeu et d'observatoire local.
En tout cas, sachez que je suis très, très heureux qu'il soit dans les bacs, et encore plus ravi des premiers témoignages de lecteurs, qui sont au-delà de mes espérances! Merci!
Le webzine (magazine en ligne, multimédia jardinophile, enfin ce que vous voudrez puisque c'est nouveau et qu'on peut tout en dire) Hortus Focus a consacré un article sympathique au Flérial, agrémenté d'une vidéo dont vous me direz des nouvelles.
http://magazine.hortus-focus.fr/blog/2016/12/23/dans-le-jardin-punk-deric-lenoir/
Cela vient s'ajouter au reportage de l'Yonne républicaine et à l'excellent article du Lien Horticole publiés l'an passé.
Bref, entre conférences ailleurs et visites sur place, je suis très heureux que la démarche effectuée dans ce jardin expérimental présente de l'intérêt pour les uns et les autres, et rencontre un auditoire de plus en plus nombreux qui en comprend le sens et le dessein.
Ca motive pour continuer sur cette voie!
Merci à ceux qui suivent, qui devancent et qui relaient!
Une petite pensée au passage:
Un jardin, c'est un peu comme la vie: on peut la passer à tenter de tout maîtriser, ou bien décider de s'émerveiller de ce qui s'y passe d'imprévisible en n'intervenant que là où c'est indispensable.
Voilà.
On ne traite pas, ici.
On ne tond pas beaucoup non plus, d'ailleurs.
De fait, une grande biodiversité s'est installée, profitant du calme des lieux et du fait qu'on ne va pas embêter les uns et les autres au milieu des plantes où ils se sont installés.
On circule dans les allées qui sont fauchées une à deux fois par an, et pour le reste, on regarde de plus ou moins loin.
Même les abords de la partie pépinière ne sont qu'à peine entretenus, juste ce que la nécessité technique demande. On élimine les saules et autres ligneux qui empêcheraient à la prairie de subsister, on coupe éventuellement les épis mûrs prêts à répandre leurs graines dans nos pots, on gratte un peu là où ça s'étend trop sur la toile de culture et puis c'est tout.
Moralité, ça grouille de vie ici, et l'écosystème est très complet. Cela a pour principal effet bénéfique qu'il est rare qu'une espèce devienne à ce point proliférante qu'elle en devient un problème pour la production.
Certes, avant que les carnassiers ne découvrent ce nouveau havre -ou que je trouve le moyen de les inciter à chasser plutôt sur certaines zones- les rongeurs ont un peu ratatiné tout ce qui ressemblait à un bulbe, ainsi que la quasi-totalité des Schizostylis là où ils n'étaient pas submergés.
Mais plus ça va, moins les dégâts sont importants: les reptiles et batraciens sont présents depuis le début -(les lézards ont attendu près de deux ans après les travaux pour apparaître), mais aussi beaucoup d'oiseaux de proie (buse variables, bondrée apivore, faucon crécerelle, épervier commun, hibou moyen-duc, chouette effraie, chouette hulotte, et j'ai eu droit au fantastique passage d'un grand-duc), des renards, blaireaux, et autres mustélidés. Le petit dernier à être arrivé sur les lieux est le putois commun, dont j'ai retrouvé des traces entre les deux mares.
Les hérons viennent aussi participer à la régulation, détruisant au passage quelques fleurs de lotus ou de nymphéas qui les empêchent de viser. Ce que ne fait pas le vif martin-pêcheur, qui semble avoir une prédilection pour les poissons rouges qui servent d'anti-parasite dans les bassins de production.
Niveau invertébrés, c'est la fête! Machaon, papillons de toutes sortes, mantes religieuses, insectes aquatiques, carabes, lucanes, myriapodes...personne ne manque à l'appel! Cela arrange bien les nombreux oiseaux, dont une vingtaine d'hirondelles (qui nichent ailleurs), les bergeronnettes grises et printanières, les fauvettes, troglodytes, les mésanges charbonnières, bleues, nonnettes et même huppées, les tourterelles des bois, j'en passe et des meilleurs! Faisans, perdrix viennent nicher, tandis que la bécasse et les chevaliers cul-blanc ne font que passer durant la basse saison.
Depuis 2015, une ruche augmente encore la troupe, produisant des dizaines de kilos d'un miel délicieux.