Noues
Cynaria cardunculus. Le cardon. Peut-être en production l'année prochaine...
Là n'est pas le sujet! Rarement juin aura été si pluvieux, et pourtant! L'eau ne descend pas jusqu'aux nappes, la végétation pompant ce qu'elle peut au passage, et le ruissellement faisant le reste. Assèchement des zones humides par des peupleraies à grand rendement, drainage outrancier, routes. L'eau qui tombe du ciel va tout droit à la mer, emportant avec elle le précieux humus de surface, provoquant coulées de boues, inondations et glissements de terrains.
Tiens, au passage, un extrait du "manuel de l'arbre" qui servait de support aux écoles de sylvicultures à la sortie de la 1ère guerre mondiale:
Tout cela pour dire que le végétal joue un rôle prépondérant dans l'épuration, la fixation des berges et la lutte contre l'érosion, l'ombrage, le ralentissement du vent et donc, la conservation de l'Eau.
Actuellement, on retrouve les Noues, un système très ancien qui doit limiter les effets dévastateurs d'un assainissement classique par égouts ou autre; des fossés sont creusés, courbes, avec des méandres plus ou moins marqués, pour recevoir les eaux usées pas trop sales , les excédents d'eaux de pluies et de ruissellement. Leur action est simple: l'eau s'y infiltre lentement, filtrée par la végétation spécifique qui y est implantée (carex, phragmites, typhas, sagittaires, hemerocalles, etc...) pour gagner les nappes phréatiques plutôt que les cours d'eau. Si ces noues
sont suffisamment profondes et imperméables sur certaines zones, on pourra y ajouter nombre de plantes aquatiques tels nénuphars ou pontédérie, voire Lotus (plante très vigoureuse et gourmande, donc épuratrice).
Là n'est pas le sujet! Rarement juin aura été si pluvieux, et pourtant! L'eau ne descend pas jusqu'aux nappes, la végétation pompant ce qu'elle peut au passage, et le ruissellement faisant le reste. Assèchement des zones humides par des peupleraies à grand rendement, drainage outrancier, routes. L'eau qui tombe du ciel va tout droit à la mer, emportant avec elle le précieux humus de surface, provoquant coulées de boues, inondations et glissements de terrains.
Tiens, au passage, un extrait du "manuel de l'arbre" qui servait de support aux écoles de sylvicultures à la sortie de la 1ère guerre mondiale:
Tout cela pour dire que le végétal joue un rôle prépondérant dans l'épuration, la fixation des berges et la lutte contre l'érosion, l'ombrage, le ralentissement du vent et donc, la conservation de l'Eau.
Actuellement, on retrouve les Noues, un système très ancien qui doit limiter les effets dévastateurs d'un assainissement classique par égouts ou autre; des fossés sont creusés, courbes, avec des méandres plus ou moins marqués, pour recevoir les eaux usées pas trop sales , les excédents d'eaux de pluies et de ruissellement. Leur action est simple: l'eau s'y infiltre lentement, filtrée par la végétation spécifique qui y est implantée (carex, phragmites, typhas, sagittaires, hemerocalles, etc...) pour gagner les nappes phréatiques plutôt que les cours d'eau. Si ces noues
sont suffisamment profondes et imperméables sur certaines zones, on pourra y ajouter nombre de plantes aquatiques tels nénuphars ou pontédérie, voire Lotus (plante très vigoureuse et gourmande, donc épuratrice).
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