Le week-end prochain (1er et 2 mai), ce seront donc Les bases de la Permaculture par Christophe BICHON, qui les énoncera tout en finesse, en douceur et en précision à partir d’exemples concrets (apprendre de ses erreurs et constater les réussites concrètes, c’est top) et à l’aide de travaux pratiques.
Il reste quelques places, profitez-en!
L’occasion de voir ce que les morgonistes expérimentateurs font déjà sur place, et de comprendre un peu des mécanismes complexes de l’écosystème jardin...dans l’écosystème qui l’accueille.
Dans les prochaines semaines, vous pourrez également participer à une promenade ethnobotanique, un stage de découverte ornithologique, apprendre à faire du torchis, des enduits naturels, et plus encore!!
Et tout cela, à 400m de la pépinière, à la Haie de Morgon!
L'aconit napel, que nous ne produisons malheureusement pas à la pépinière, est l'une des plantes les plus toxiques de France.
Par arrêté ministériel du 4 septembre 2020, le Ministère des solidarités et de la santé (ne pourrait-on pas à l'avenir éviter la publicité mensongère lorsqu'on nomme les ministères, tel celui du dresse une liste de plantes réputées toxiques ou allergisantes "susceptibles de porter atteinte à la santé humaine" nécessitant de la part de ceux qui les commercialisent d'en avertir le consommateur.
Ce qui est plutôt une bonne chose, en fait, pour le consommateur, nombre de végétaux couramment vendus étant loin d'être sans risques, en particulier pour certaines personnes sensibles.
Mais va-t-on abattre les forêts de charmes et de bouleau, interdire les berges des lacs et rivières à cause de la Canche ou de la baldingère, arracher les haies et topiaires d'ifs dans les cimetières et les parcs historiques ou brûler les maquis de cade pour mettre le paysage en conformité avec la loi?
J'aime assez l'idée que l'Etat donne la liste des poisons mortels et demande à ce qu'on les mentionne. J'aime un peu moins lorsqu'il nous demande de lister les plantes potentiellement allergènes, de leur coller un message préventif, alors que tellement de cochonneries chimiques sont en vente libre au rayon cosmétique, nettoyage, et que la pollution de l'air tue 58 000 personnes par an minimum en France. Et que dire des pesticides et des rejets de l'industrie...
Les cas graves causés par les végétaux recensés sont bien moins nombreux que ceux liés à la malbouffe et à la surconsommation, au stress, au manque d'exercice, et à bien d'autres causes qui mériteraient, bien plus qu'un message préventif, une éducation dès le plus jeune âge.
Cette éducation qui faisait, par exemple, que l'on transmettait aux enfants le nom des plantes toxiques lorsqu'on se promenait avec eux dans la nature.
Signe des temps, on va vous coller des étiquettes, ça évitera de vous parler à ceux qui vous vendront des plantes en supermarchés ou jardineries sans âme.
Pour aller plus loin, je vous invite à la lecture des très nombreux ouvrages consacrés aux plantes toxiques, dont les deux suivants, très documentés, que je considère comme deux références:
Vous pourrez les commander chez votre libraire, qui mettra peut-être un peu plus longtemps qu'Amazon pour vous les fournir, mais paie ses impôts en France et contribue à la vie locale.
Mieux: participez à toutes les promenades botaniques ou ethnobotaniques que vous trouverez, ce sera l'occasion de retrouver du lien, et de profiter d'une transmission de ces savoirs rudéraux qui faisaient qu'on s'empoisonnait assez peu par accident, autrefois. En tout cas pas avec les plantes!
Dans l'attente, j'ai fait les mises à jour réglementaires obligatoires sur la boutique en ligne, où quelques poisons attendent de vous émerveiller. Par chance, le législateur en a oublié un certain nombre, mais comme je ne suis pas trop méchant, je ne l'ai pas attendu pour en signaler les risques lorsqu'il y en a!
Une petite sélection des Euphorbes que l'on peut trouver à la pépinière et dans le jardin. Toutes les euphorbes sont considérées "espèces pouvant entraîner des réactions cutanéomuqueuses" dans ce présent arrêté.
Il reste encore quelques jours pour revoir le Silence ça Pousse du 21/11/2020 dans lequel a été diffusé le chouette reportage sur le Flérial.
Ça va, ils ont gardé les séquences où je ne dis pas trop de bêtises, et ont conservé l'essentiel de l' idée.
Quant aux images, elles sont belles, surtout quand on sait qu'elles ont été faites en toute fin d'été, alors que la terrible sécheresse sévissait encore, et ce depuis plusieurs mois.
Merci à l'équipe, tout le monde était très agréable (comme à chaque fois que j'ai eu affaire à une équipe de Silence ça pousse ou à Stéphane Marie, qui est de ces rares célébrités dans leur domaine qui savent conserver leur humilité et ne feignent pas leur gentillesse) , et l'esprit du jardin comme du bonhomme n'ont pas été trahis!
Si vous en voulez plus sur Le Flérial, vous avez la possibilité d'aller sur la page Facebook qui y est consacrée, ou de lire les différents articles publiés ici, ainsi que ceux consacrés à la thématique du Jardin Punk.
Je commence à être satisfait de mon travail de conception paysagiste au moment où on oublie qu'il a eu lieu en en voyant le résultat.
Parfois, notre métier consiste à ne pas faire grand-chose, voire à ne rien faire. Non pas qu'il consisterait à devenir totalement passif, mais plutôt à retrouver l'humilité du jardinier idéalisé dans l'inconscient collectif: patient, discret, amoureux de la nature et à l'écoute des fleurs et des arbres.
En bref, savoir agir lorsque c'est nécessaire et savoir préserver ce qui est déjà présent et mérite qu'on s'en émerveille ou s'en réjouisse. N'est-ce pas là la base du respect pour le vivant, et un gage d'économie de temps, d'énergie pour occuper l'espace dont nous ne sommes que -tout au plus le temps d'une vie- les locataires?
Si le sujet vous intéresse, et si vous êtes disponibles le dimanche 18/10, vous pourrez participer au stage organisé par Célestine Formations au très agréable Moulin de Paul, à Courtenay (45) et peut-être démarrer une compréhension nouvelle du paysage, du jardin, et de la façon dont on les occupe.
Pour en voir plus sur facebook:
https://www.facebook.com/events/366055638115708/
Pour cette troisième édition, rien ne s'est passé comme prévu, évidemment.
Un truc bizarre, à base de virus couronné, de plan d'urgence sanitaire et de confinement-déconfinement nous a empêché de planifier quoi que ce soit qui puisse ressembler à un programme.
Qu'importe, la liste des intervenants sera précisée dans les prochains jours, gardez donc un œil sur le site et la page facebook du Flérial durant les prochains jours.
Ce qui est déjà sûr:
Nous pique-niquerons ensemble (repas tiré du sac) et aborderons les sujets que vous proposerez en les choisissant au hasard.
La reconstruction du monde, l'alimentation, l'agriculture, l'écologie, sont les sujets privilégiés mais n'ont aucun caractère limitatif. Bon, si vous voulez parler voitures ou toilettage de chiens, on risque de peiner à répondre, mais aucun sujet n'est tabou.
Eric Lenoir sera votre hôte. Paysagiste et pépiniériste, auteur, pigiste nature/jardin. Susceptible d’aborder les sujets du paysage, de l’eau et des milieux aquatiques, ou encore du Jardin punk. Militant pour un paysagisme écologique, engagé et responsable.
- Visite commentée du Flérial avec description du concept de "Jardin Punk"
Accueil à partir de 10h, accès libre sur réservation. Plus on est de fous…
-Ce n'est pas une journée "portes ouvertes" de la pépinière, les ventes n'y sont pas prévues. Nous serons là pour nous rencontrer, échanger, apprendre.
Attention ! Pas de chiens, SVP, ils ne font pas bon ménage avec une pépinière de plantes aquatiques ni avec la faune et la flore que nous préservons sur place.
Les enfants de moins de 12 ans sont les bienvenus mais ne peuvent pas se promener seuls, les mares profondes représentant un danger important.
Réservations conseillées mais pas obligatoires au 06 15 09 28 45 ou sur pepiniere.ericlenoir@orange.fr
Pour trouver le Flérial, il suffit de regarder le plan ici.
Covoiturage possible, la plate-forme Mobicoop (gratuite) pourra vous y aider.
Et enfin, pour rappel, la pépinière accepte toute l'année les paiements en Cagnole, la monnaie locale de l'Yonne qui permet et incite les circuits courts.
J'ai l'immense joie de pouvoir enfin vous montrer les premières images du jardin que nous avons créé à l'occasion du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire 2020, édition sur le thème du retour à la Terre-Mère qui ouvre ses portes aujourd'hui, 16 mai.
Travailler sur ce thème fabuleux et tellement de circonstances qu'est le Retour à la Terre-mère était Ô combien inspirant, et ce que j'allais presenter dans la petite parcelle alors inconnue qui me serait allouée m'est apparu presque comme une évidence dès le début, quand je doutais encore de la réalité même de cette invitation.
Je n'avais aucune certitude quant aux disponibilités en termes de matériaux, en la faisabilité de certaines parties techniques ni si le rendu que j'en espérais pouvait être au rendez-vous (Frederique Givaudan , co-conceptrice, a pris à sa charge cette partie du problème, qu'elle a ensuite doublée de sa sueur, de sa délicatesse esthétique et de son savoir-faire incomparable), et pourtant tout s'est couché sur le papier comme si c'était évident.
D'une façon particulièrement étonnante, presque tout ce qui a été nécessaire à le concevoir et dont j'espérais que je pourrais disposer en le recyclant était là, disponible sur le terrain, comme un petit miracle du hasard. Mais je ne crois pas beaucoup au hasard...
Et ce qui manquait, nous l'avons obtenu grâce à des amis (fabuleuse argile issue de la création d'une mare et roches de champs par Guy-michel Desmartins , souches fabuleuses et vieux pommier par Bruno et Bruno) ou en le récoltant nous-mêmes.
Le jardin est finalement grâce à cela assez proche des dessins du départ, aussi improbables certaines de ces opportunités fussent-elles en théorie.
Les murs doux sans aucune trace de matériau non noble sont faits de piquets trouvés au domaine, d'osier récolté au Flérial, de l'argile que j'ai moi-même en bonne partie mise en sacs, que nous avons pétrie entre amis (Laure, Ariane, Louis, Guillaume s'ajoutant généreusement à nous deux pour leur édification en riant malgré la fatigue), de la paille de mon voisin paysan et de quelques pelletées de sable de la Loire. Cyril, l'ouvrier de la pépinière, est venu aussi pour les premiers terrassements, dans des conditions assez épouvantables d'humidité qui n'auront pas suffi à nous décourager pour la suite.
Les plantes viennent en bonne partie d'éditions précédentes (merci encore aux jardiniers du domaine pour leur disponibilité), mais aussi de deux pépinières d'amis orléanais et de la mienne, ainsi que de mon propre jardin. Certaines sauvages locales ont été prélevées autour de la parcelle, parce que je voulais les mettre aussi à l'honneur chez elles. Au final, ce sont plus de 200 variétés végétales qui ont été plantées dans ce jardin, et je peux me satisfaire de m'être personnellement occupé de chacune des plus de mille plantes qui ont été mises en terre, que ce soit sous forme de bouture, plant, graine ou arbre.
Je désirais ce jardin extrêmement écologique, poétique et social, un peu rebelle évidemment. J'en souhaitais qu'il raconte notre rapport à notre environnement aujourd'hui, héritage d'un oubli du fait naturel, de maltraitances environnementales, mais aussi de savoirs, de savoir-faire infiniment précieux tant pour les humains que pour le reste du vivant, et combien la transmission, l'entraide et l'humilité face à la nature et à nos besoins étaient indispensables aux temps qui viennent.
Qu'il montre que notre Terre-mère recèle tout ce qu'il nous faut, pour peu qu'on la respecte, la laisse en paix parfois, et qu'on réapprenne ce qu'on peut faire de ce qu'elle nous donne en reconsidérant le niveau de notre méconnaissance et de notre avidité.
Avant même l'achèvement du jardin, de nombreux animaux avaient pris l'habitude d'y venir, s'y sentant en sécurité. De nombreux oiseaux y ont trouvé leur compte, mais les grenouilles sont allées jusqu'à y pondre. Il a fallu jouer de prudence pour ne pas dégrader les sacs d’œufs (à droite sur la photo) lors des dernières plantations, les batraciens se laissant même aller à l'occasion à ce que je leur caresse le ventre au passage!
On n'en voit certaines parties qu'avec une révérence, à moins d'être un enfant ou un adulte en fauteuil ou de petite taille, et certains autre points de vue ne pourront pas être accessibles aux plus petits ou aux moins mobiles sans l'aide d'une personne plus grande, ce qui implique volontairement humilité et entraide, qui qu'on soit, et de considérer que des endroits peuvent -et doivent- encore nous être inaccessibles, et que ce n'est pas un drame. Surtout pour la faune et la flore qui y vivent, d'ailleurs.
J'espère que ses visiteurs, à ce jardin ambitieux dans le message et humble dans sa forme, ressentiront un peu de tout cela quand ils l'arpenteront.
Et qu'ils le trouveront beau, aussi, parce qu'il est également un présent au visiteur, un remerciement à ceux qui m'ont fait l'honneur d'y participer, et un hommage à la beauté du monde, qu'on a tant malmenée.
Il se nomme Résilience et Anthropismes.
Nous sommes actuellement en cours de reprise d'activité selon les modalités habituelles. La pépinière ouvre donc sur rendez-vous, sans règle particulière d'horaires ou de jours de fermeture. Si nous sommes disponibles et vous aussi, un rendez-vous est donc possible (si vous venez de moins de 100 km à vol d'oiseau)!
Toutefois, par ailleurs, à ce jour et sans annonce de durée, notre bureau de poste local reste fermé, ce qui nous contraint à un trajet de 30 km minimum pour l'expédition des colis postaux.
De fait, nous vous prions de bien vouloir faire preuve d'indulgence quant aux retards qui risquent de s'accumuler dans l'expédition des commandes par le biais de la boutique en ligne. Nous faisons notre possible pour regrouper les envois afin de réduire les trajets, et faisons en sorte que les plantes ne fassent pas de séjour trop prolongé dans leurs cartons, même si elles sont emballées comme elles le doivent.
Si nous en obtenons le droit (nous sommes en zone rouge), des portes ouvertes seront probablement organisées dans les prochaines semaines.
Vous souhaitant à tous une bonne reprise, en espérant que cette période compliquée que nous avons traversée aura été porteuse de changements aussi positifs qu'on peut les vouloir et de multiples prises de conscience, notamment autour des questions de notre rapport à la nature, à la société de consommation, et à ce qui fait la réalité de notre bien-être et ne peut s'acheter (même chez les plus sympathiques pépiniéristes!).
Que tout ceci n'ait pas été vain!
(Détail du jardin que nous avons créé pour l'édition 2020 du Festival international des jardins de Chaumont sur Loire,qui devrait ouvrir mi-mai)
La production prévue pour être écoulée en mars et avril s'est un peu entassée...
Chers confinés, chers déconfits, chers ermites,
comme vous l'imaginez assez probablement, l'activité de la pépinière est quelque peu affectée par la situation actuelle.
Ainsi, aucune fête des plantes n'aura lieu jusqu'à nouvel ordre, certaines ayant été annulées préventivement. Donc, pour l'heure, la seule où il est encore probable que vous nous retrouviez ce printemps est celle de l'arboretum de la Sédelle dans la Creuse, les 9 et 10 mai 2020, mais elle reste évidemment suspendue à l'évolution des dates de confinement qui évoluent avec le temps.
J'essaierai aussi de maintenir les Rencontres du Flérial le deuxième dimanche de juin. Le programme en est encore, lui aussi, en suspens, chaque intervenant potentiel devant réinventer son emploi du temps des prochains mois à la fin de cet épisode étrange.
La vente à la pépinière est théoriquement possible, si vous venez enlever des végétaux que vous nous avez réglés au préalable (pas de transaction sur site) ou que nous vous les livrons. Or, il ne me semble pas raisonnable de donner la priorité à de tels échanges actuellement, du moins tant que le pic épidémique n'est pas passé. Préférez vous nourrir ou répondre aux besoins essentiels plutôt que de prendre un risque, si infime soit-il (puisque nous sommes extrêmement respectueux des gestes-barrière), de faire venir quelques plantes ornementales chez vous.
Il sera toujours possible de le faire en mai, peut-être plus facilement, et les plantes d'eau peuvent tout à fait être plantées même au plus fort de l'été.
Tout ça n'arrange (vraiment) pas les finances de l'entreprise, mais il me semble que c'est agir de façon responsable que de restreindre un peu le commerce en ce moment. L'entreprise, si elle peine évidemment fortement de la présente situation, n'est pas suffisamment en danger pour que le risque en vaille la peine pour nous. L'habitude des années difficiles (voire très difficiles) économiquement nous a habitués peut-être plus que d'autres à être capables de nous serrer la ceinture. Le fait de n'avoir qu'un seul salarié permanent (qui continue de travailler à plein temps pour maintenir la production au meilleur de sa forme) implique non seulement de le préserver des risques mais aussi, et c'est là notre avantage, de pouvoir vivre de peu.
L'activité Paysage qui a particulièrement bien fonctionné durant la basse saison nous rend aussi la situation un peu plus confortable ce printemps, ce qui est loin d'avoir toujours été le cas.
D'autres entreprises horticoles, majoritaires, ne sont pas dans ce cas, le risque de banqueroute et de licenciements justifiant leur activité actuelle. Aidez-les en priorité.
La vente en ligne est elle aussi en pause, pour diverses raisons: la première est du même ordre que la précédente: la priorité des échanges commerciaux doit à mes yeux être réservée à d'autres choses qui méritent réellement la prise de risque tant de vous-mêmes que des services postaux et livreurs, qui ont largement assez de travail à risque de contamination avec les livraisons prépondérantes. La seconde est que, précisément pour cela, nous n'avons plus de bureau de poste de secteur pour le moment, le pangolin ayant frappé ses employés et donc causé sa fermeture totale.
En bref: notre situation n'est pas facile, mais il y en a de pires pour le moment. Nous ne sommes pas en vacances mais en mode ralenti, et nous aurons plein de magnifiques plantes à vous proposer au moment du déconfinement où, là, pour le coup, nous aurons VRAIMENT besoin de faire rentrer de nouveau un peu d'argent! Probablement organiserons-nous des portes ouvertes à la pépinière ou des permanences à cette occasion.
PS: J'en profite pour vous dire que j'ai été invité par le Domaine de Chaumont sur Loire à créer un jardin dans le cadre du Festival international des jardins de cette année. Traditionnellement ouvert de fin avril à fin octobre, il aura bel et bien lieu cette année, même si son inauguration sera plus ou moins légèrement décalée. La thématique y est plus que jamais d'actualité et il me tarde que vous veniez découvrir ce que nous vous y avons concocté!
Vous aurez peut-être remarqué que je n'ai pas encore publié la liste des fêtes des plantes auxquelles je participerai cette année.
Pré-sentiment, intuition, coup de flair? En tout cas, je le sentais mal, ce printemps. En effet, avec l'interdiction des évènements rassemblant plus de 1000 personnes en extérieur jusqu'au 15 avril au moins (et peut-être au 15 mai), nombre de fêtes des plantes, foires aux plantes, etc. se sont vues annulées. Un peu étrange, alors que les centres commerciaux, les claviers des terminaux pour carte bancaires des stations-service, les transports en commun et les parcs d'attraction restent en libre accès. Mais passons, la prophylaxie semble avoir des voies qui ne sont pas que respiratoires pour emmerder les petits artisans et producteurs.
En attendant de vous donner la liste de toutes celles auxquelles je participerai tout de même (parce qu'elles sont petites et bien), ainsi que des portes ouvertes à la pépinière, je vous partage cet article d'Hortus Focus vous indiquant une liste non exhaustive de pépiniéristes et horticulteurs susceptibles de vous recevoir chez eux ou de vous vendre des plantes par correspondance.
La situation dans la profession étant déjà extrêmement précaire, ces interdictions multiples peuvent en ruiner un certain nombre, qui ne se remettront pas du manque à gagner induit.
Donc, n'hésitez pas, faites bosser mes concurrents, collègues, amis ou pas, pour que la profession et surtout les plus acharnés de la profession (les rêveurs, les créateurs, les amoureux des plantes, les collectionneurs, les fous de botanique...) puisse continuer à vivre malgré ce dramatique aléa.
Actualités, informations pratiques, et plein d'autres choses encore autour de la pépinière E. Lenoir, spécialisée dans les plantes aquatiques, les plantes pour bassin, d'ombre et de collection...