Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Catalogue Hostas

Publié le par le père Lenoir

CATALOGUE HOSTAS
Voici quelques-uns des hostas en culture, la liste complète des variétés en bas de page

Liste complète:

Hostas

 

August moon

Birchwood parky

Blue angel

Crispula

Fire & ice

fortunei ‘albopicta’

fortunei var. hyacintina

Francee

Frances Williams

Gold haze

Gold standard

Great expectations

Ground master

Halcyon

Honey bells

*Hybrides sélectionnés issus de la pépinière

Hydon sunset

Inniswood

Invincible

Julie Morss

lancifolia

minor

Pandora’s box

Patriot

plantaginea

Red October

Royal standard

Sagae

sieboldiana

sieboldiana ‘elegans alba’

sieboldii

So sweet

Striptease

Summer fragrance

Summer music

Sum & Substance

tokudama

undulata

undulata erromena

ventricosa

ventricosa ‘aureomarginata’

Wide brim

White feather

 

CATALOGUE VENTE EN LIGNE
  


Voir les commentaires

Catalogue hémérocalles

Publié le par le père Lenoir

CATALOGUE HEMEROCALLES



Hemerocallis picotee promise

Hemerocallis crimson glory

Hemerocallis Hazel monette (très grande fleur)

 Hemerocallis little cadet (nain)

Hemerocallis liloasphodelus (?)

Hemerocallis summer wine

Hemerocallis winning ways (très grande fleur)

Hemerocallis fulva

Hemerocallis fulva 'kwanzo' (fleurs doubles)

Hemerocallis Ruffled apricot (en fond, Hemerocallis 'Yasmin')

Hemerocallis stella de oro (nain, bien remontant)

Hemerocallis thumbelina (nain, très florifère)

Hemerrocallis Yasmin, rose pâle à coeur jaune , délicat

Retrouvez-les à la vente sur la boutique en ligne

   


 

Voir les commentaires

Conseils de plantation

Publié le par le père Lenoir

Conseils de plantation

Rien n'est plus simple que planter des plantes aquatiques, hormis quelques rares exceptions. Voici quelques conseils simples pour les régions tempérées, bientôt illustrés à destination de tous.

Nénuphars: (d'avril à octobre)
les tiges de nympheas flottent si elles ne sont pas ancrées au fond de l'eau, à la profondeur qui leur sied. Par conséquent, les deux méthodes selon le type de pièce d'eau où ils sont placées sont:

* rempotage dans un grand pot ou un panier, avec un terreau pour plantes aquatiques ou, mieux, de la terre de jardin ( lourde et glaiseuse de préférence) avec un petit tapis de graviers à la surface de la motte pour fixer le substrat et éviter que les poissons ne déterrent la racine qui, comme dit précédemment, flotterait. Ajouter de la corne broyée, torréfiée si possible en guise de fertilisant.

* Mise en place dans un bassin à fond vaseux, une mare ou un étang: laisser le nymphea dans son conteneur (le pot) de culture dans lequel auront été pratiqués plusieurs trous d'un bon diamètre (environ 5cm) pour permettre aux racines de passer , et lâcher l'ensemble à la bonne profondeur. Si, dans un souci écologique, il n'est pas possible de laisser le conteneur dans l'eau, il faut alors dépoter délicatement le nénuphar et attacher une lourde pierre sous son rhizome (la grosse racine charnue) pour lester l'ensemble.

A savoir: le nénuphar n'aime pas le courant, il ne faut par conséquent pas le placer dans un endroit où l'eau circule trop vaillament. De plus, si l'on veut le voir fleurir,  il est indispensable de lui fournir un emplacement bénéficiant d'au moins 6 heures de soleil par jour.
Ennemis: ragondin, rat musqué, canards (pour les jeunes sujets de moins de 2 ans), carpes amour, grosses Koï, pucerons.
Protection: contre les ragondins, faire une "cage" en treillis soudé (pour faire le béton armé) , contre les canards un simple grillage à poules dressé en cylindre, dépassant légèrement de la surface de l'eau. Contre les pucerons, du grillage encore, mais momentanément, vraiment en cas de forte infestation: placé sur les feuilles pour les submerger pendant quelques jours, le temps de noyer les pauvres homoptères mal inspirés dans le choix de leur hôte...
Ce type de plantation est aussi valable pour : Aponogeton (à condition qu'il soit à l'ombre, même s'il y a un pu de courant), Nymphoides peltata, Potamogeton natans, Nuphar lutea et japonica et Trapa natans, si elle est plantée en cours de végétation.

Plantes de rives, plantes partiellement immergées enracinées  au  fond de l'eau :

Se trouvent dans ce groupe la majorité des plantes de bassin, notamment les joncs, scirpes, massettes, pontedéries, prêles, sagittaires, trèfle d'eau, calla, orontium, papyrus et autres cyperus,  etc... tous les végétaux qui vont être plantés entre 0 et -40 cm de profondeur.

Première étape: faire tremper avec le conteneur de culture dans l'eau pendant environ 2 à 5 minutes, le temps que la motte s'imbibe complètement et ne flotte pas.
 * En bassin artificiel sans vase : rempoter  dans  un grand pot, un panier ou une jardinière conséquente  (trop étroites, elles basculent facilement) avec un terreau pour plantes aquatiques ou de la terre de jardin, lourde et glaiseuse de préférence, enrichir avec de la corne broyée ou torréfiée. Si la plante est submergée, couvrir la surface de la motte avec du gravier pour stabiliser le substrat et éviter que les poissons n'y fouillent.

*En bassin à fond vaseux, en étang, mare et bord de rivière:  planter directement en place, à la profondeur souhaitée et adaptée à la plante. Il est possible d'ajouter une poignée de corne broyée ou torréfiée  dans le fond du trou de plantation.  Dans les situations  un peu délicates (vent, courant, variations importantes du niveau d'eau, etc...) il est très utile de fixer la motte à son support, fond ou rive, à l'aide d'une ou deux fiches en bois (du noisetier par exemple) ou de petits tuteurs en bambou le temps que les racines se fixent dans le sol.

A Noter: pour toutes les plantations en pot, tenir compte dans le choix du contenant des dimensions de la plante et de sa prise au vent. Un Thalia, par exemple, avec ses près de 2m  hors de l'eau , constitue une vraie voile, et il conviendra de lui offrir un pot bas et large, quitte à le lester  avec de grosses pierres. D'une manière générale, les résultats sont toujours meilleurs  avec un vrai fond de terre qu'avec un pot, la plante pouvant mieux s'ancrer et bénéficiant de plus de nutriments.


Lotus (de fin juin à septembre)
Les Lotus, Nelumbo nucifera et lutea, sont des plantes pouvant prendre un développement incroyable, voire envahissant dans certaines conditions de profondeur ou de température d'eau ( source empêchant le gel l'hiver, chauffage...) .  Il est possible d'en avoir dans quasiment toutes les régions d'Europe tempérée, sans précaution particulière, mais sous certaines conditions déterminées ci-après:
La souche du Lotus doit se trouver à une profondeur Hors Gel, soit de -20 à -40 cm, et jusqu'à environ -60 cm au maximum. La plante doit bénéficier d'une exposition aussi chaude et ensoleillée que possible (minimum 6 H de soleil par jour, aux heures chaudes). Et surtout: il lui faut à manger! Le Lotus est une plante particulièrement gourmande, demandant une épaisseur de substrat d'au moins 40 cm, riche ou renouvelée si c'est en pot.
La culture en pot est possible, mais eu égard à la gourmandise de cette plante, cela représente un réel travail que de l'y maintenir plusieurs années. En effet, un bac de 100 litres pèse forcément plus de 100 Kg dès qu'il est rempli de substrat humide et d'une plante, et le sortir de l'eau pour raffraichir la touffe (la diviser pour repartir sur "du neuf") et changer le substrat est une vraie mission, d'autant plus que la racine du Lotus est assez délicate à manipuler (cliquer sur la photo pour tomber sur l'article qui aborde le sujet) .

Voir les commentaires

journal de bord fin juin: LOTUS

Publié le par le père Lenoir

Les Lotus fleurissent!
Quel enchantement, je ne m'en remets pas, comme à chaque fois...
La perfection faite fleur, avec éventuellement une dispute sur le podium entre Lotus et Orchidées. Ces pétales roses (ou jaunes selon la variété), dressés sur un mat gracile au milieu de feuilles circulaires, sur lesquelles l'eau ne peut se fixer, et qui filtrent juste ce qu'il faut de la lumière du soleil pour les rendre quasi lumineuses me mettent en joie au plus haut point.
Je ne peux donc que vous offrir quelques photos de la première fleur éclose de l'année, sur un des pieds-mère.
































Voilà qui donne une idée des dimensions de la plante... Je rappelle que ce sujet est un pied-mère, ceux à la vente sont plus petits, quand même!


29 juin: le premier Lotus jaune, Nelumbo lutea, est fleuri à son tour. Profitez-en aussi!

Le même, deux jours plus tard...

Allez, quelques autres photos de la plante reine de ma production, juste pour le plaisir...le fruit, qui nous fixe de se huit yeux...

Une pousse étrange, improbable...
Les racines, dures et fragiles à la fois, comestibles comme le reste de la plante.

Un peu plus d'infos dans cet article là



Voir les commentaires

Vente en ligne....

Publié le par le père Lenoir



Toutes les plantes ne sont pas transportables toute l'année,
leur conditionnement risquant parfois de les abîmer;
un peu d'attente se justifiant souvent une meilleure reprise à l'arrivée.

BOUTIQUE EN LIGNE DE LA PEPINIERE

Dans tous les cas, pour le moindre renseignement: pepiniere.ericlenoir@orange.fr
ou 06 15 09 28 45


CATALOGUES

TARIFS

Voir les commentaires

etat des lieux mois de juin

Publié le par le père Lenoir


C'est aujourd'hui la mi juin, ou presque. Alors que je commence à me faire déborder par le désherbage, je ne peux m'empêcher de faire quelques clichés de quelques plantes qui commencent seulement à fleurir, pour mon plus grand plaisir, à commencer par l'Achillea sibirica var. Camtschatica 'Love parade', dont les fleurs sont très grosses pour une achillée, près de 2 cm de diamètre chaque... Et quelle résistance pour cettte plante qui peut résister à des régimes très durs en eau et en froid... C'est parti pour 3 mois de floraison au minimum.

Et voilà une petite série d'hémerocalles, encore des espèces faciles à vivre, exigeantes en rien, si ce n'est un petit peu de soleil pour déployer leurs trompettes d'or, d'ambre ou ou de jaspe selon les variétés...
On les appelle aussi "Lys d'un jour" parce que leurs fleurs sont éphémères, mais comme elles sont renouvellées chaque jour, leur concert dure plus d'un mois....

Ici, dans l'ordre: Thumbelino,













  little cadet,



























Stella de oro, un nain très florifère, jaune pur






















 et Hemerocallis fulva, le plus courant, mais aussi le plus costaud, environ 1 00 m de haut dans des conditions optimales...

A savoir: les pétales sont comestibles, même crus, et ont une saveur douce, presque sucrée...
































Une Hosta, très haute: Sagae.
J'espère que vous appréciez autant que moi son bouton hautement graphique





























Hosta Tokudoma, avec une belle photo ratée qui ne dévoile malheureusement pas suffisament ses fleurs d'un blanc immaculé.




















Hosta undulata, de taille moyenne, mais bien florifère et au feuillage délicatement panaché dans le sens des nervures....





























Saururus cernuus, ou queue de lézard, allez savoir pourquoi...

Le feuillage dégage des effluves très agréables au moindre frottement ou coup de vent. J'adore ce parfum et suis déçu qu'on l'emploie si peu au bord des pièces d'eau, tant il pousse facilement...

















 Lycnis flos-cuculi, une coquelourde de terrains humides et de fossés... Raffinée, sauvage, robuste, florifère (de mars à juin) et qui se ressème abondamment.






















Papaver somniferum, le pavot somnifère, qui s'installe de lui-même dans les conteneurs. Je me contente de contempler sa magnifique floraison de soie transparente, sublime...























Iris ensata, pour les terrains humides, de préférence acides.



Iris kaempferi dainagon, aux pétales lessivés de violet et de blanc, étonnant...
Lysimachia punctata, qui pousse à foison dès qu'on lui offre un sol pas trop sec, nous gratifiant d'une floraison estivale toute d'or
Tritoma uvaria, pas franchement en avance chez moi!
Ses grands cierges flamboyants font toujours de l'effet, surtout en exposition chaude et pas trop humide...

Voir les commentaires

Fête des jardins à La Bussière

Publié le par le père Lenoir

 
Foire aux plantes au château de la Bussière, dans le Loiret
Un potager bio à voir absolument.
Le parc est splendide et l'atmosphère bon enfant
(Si les images  ne s'affichent pas entièrement, clic droit)

Le cadre est magnifique, et l'acceuil d'une rare amabilité...
Un lieu où il fait réellement bon vivre, et un parc de château dans lequel les enfants ne s'ennuient pas,  ne serait-ce que grace aux très nombreuses cabanes qui y sont dissémnées,




Toutes faites de matériaux naturels , parfois vivants (le parc est "bio")































































Le potager, bio aussi, bien entendu, bénéficie de plantations variées de rosiers, vivaces et autres lavandes.
















   et la salle de conférence est une ancienne serre de verre recouverte d'une treille.

Pour limiter les problèmes d'arrosage et de désherbage, toutes les plates-bande sont recouvertes d'un épais paillage (paillis) de bois broyé, qui sert tout autant de refuge pour la faune ,































comme les lézards verts, nombreux, hérissons, ou autres....
Celle-ci est repartie juste après la photo se repaître de vers blancs et autres mangeurs de racines...
Au passage, j'ai quand même proposé mes plantes aux visiteurs ...

Et vu l'un des plus beaux groupes de pétasites de la région


















 

Voir les commentaires

pas bio, mais presque

Publié le par le père Lenoir

 

Les plantes de la pépinière sont cultivées du début jusqu'à la fin sans le moindre traitement , et sont principalement issues de semences ou de la division de nos propres pieds-mères, jamais traités depuis leur arrivée chez nous. 
 
N'est donc employé à la pépinière aucun produit de traitement, même agréé pour le Bio: Bacillus thuringiensis contre les infestations de chenilles, soufre, boullie bordelaise, Ferramol contre les limaces ont disparu des placards. .

 
Tout ceci pour dire que dans notre pépinière, sur les quelques milliers de plants produits chaque année, on trouve plein d'auxilliaires naturels, de la coccinelle aux syrphes en passant par les chrysopes, les superbement efficaces aphidius colemani et encore les vers luisants, dévoreurs de gastéropodes en puissance.


Un des syrphes au stade adulte, mais c'est sous forme de larve (un horrible asticot blanc, pas très grand, pas du tout glamour) que cet insecte décime les colonies de pucerons.


Une nymphe, abritant une larve de syrphe en pleine métamorphose.

Les abords de lapépinière sont laissés relativement libres, pour offrir un bon repaire au hérisson et au lézard vert, qui me gratifient régulièrement de leurs visites,


quant aux bassins, nous y avons introduit de carassins, des poissons rouges, pour dévorer le surplus de larves de moustiques que les larves de libellules, les dytiques, notonectes (ici en photo au sortir de sa mue) , grenouilles et tritons, tous venus par leurs propres moyens, ne seront pas parvenus à absorber.



"Et les pucerons?", me direz-vous, avec cet esprit d'à-propos qui vous caractérise...
Eh bien, voilà ce qui leur arrive:




En zoomant sur cette photo (clic gauche) , on peut voir une momie de puceron qui a servi d'hôte à la larve d'aphidius, qui l'a mangé de l'intérieur, avant de sortir en lui "décapsulant" l'abdomen pour aller pondre dans d'autres congénères d'ici quelques jours, les parasitant par centaines...

En prime, et sans faire de pub, un site (en anglais) pour voir les "ravageurs" et certains de leurs prédateurs
ici

Les lézards et autres reptiles limitent aussi énormément les dégâts en agissant au sol, leur rôle est repris dans les airs par les chauve-souris, hirondelles et autres volatiles insectivores

Et, du fait de l'absence de traitements insecticides , j'ai le droit à des visites

de prédateurs à l'efficacité redoutable sur les plus gros ravageurs...




Au passage, voici pour ceux qui n'en auraient jamais vu de jour, l'ami ver luisant, précieux consommateur de gastéropodes (escargots et limaces).
Particulièrement laid, j'imagine aisément quelques réaction épidermiques de certains jardiniers qui auraient- à tort- tôt fait de s'en débarrasser



 
En termes d'engrais, nous n'utilisons pratiquement plus que de la corne broyée, qui représente 99.9% de la fertilisation ajoutée au terreau. Il nous reste un peu d'engrais pelliculé à libération lente pour les plantes aquatiques les plus gourmandes, car c'est une garantie pour éviter tout pic de relargage de nitrates dans l'eau (et donc sa pollution), ce que ne garantissent pas les engrais organiques, malheureusement. Nous sommes sur le point de nous débarrasser de cette ultime fertilisant non naturel, principalement destiné aux nymphéas, mais dont les quantités employées sont extrêmement faibles ( à l'heure où j'écris ces lignes, cela fait trois ans que nous sommes sur le même sac de 10 kg). 




 

Voir les commentaires